Le chauffage au bois en Auvergne-Rhône-Alpes : la solution face à l'augmentation du prix de l'énergie ?
L’Auvergne-Rhône-Alpes est une terre forestière et montagneuse. Avec des hivers rigoureux et une ressource en bois abondante, toutes les conditions sont réunies pour y faire le choix du chauffage au bois. Attention cependant, ce mode de chauffage peut émettre des particules fines.
Publié le 22/10/2021 à 06h40 • Mis à jour le 23/10/2021 à 10h38
Moins cher que le gaz et le fioul, moins polluant mais parfois dangereux pour la santé, en Auvergne-Rhône-Alpes, le chauffage au bois progresse dans les foyers. • © Jean-Marc Lallemand/BELPRESS/MAXPPP
Ain Allier Cantal Drôme Ardèche Isère Haute-Loire Loire Puy-de-Dôme Rhône Haute-Savoie Savoie
Avec l’augmentation du prix de l’énergie, en Auvergne-Rhône-Alpes, de plus en plus de ménages se tournent vers le chauffage au bois. La région suit la tendance nationale, qui vois s’envoler la demande, notamment en matière de chaudières : selon le Syndicat Français des Chaudiéristes Biomasse, pour le premier semestre de l’année 2021, les ventes de chaudières bois ont augmenté de plus de 150% entre le premier semestre 2019, non touché par la crise COVID, et le premier semestre 2021 (+89% sur 2020). « Une augmentation très soutenue qui continue de s’expliquer par le remplacement des chaudières au fioul encouragé par les pouvoirs publics dans le domestique comme dans le collectif », précise le syndicat dans un communiqué. Une tendance que constatent également les professionnels du domaine en Auvergne-Rhône-Alpes.
"La demande pour le chauffage au granulé, depuis 2 ans, est en nette augmentation"
Le gérant de la société AL Distribution, spécialisée dans l'installation de chauffage et basée dans le Cantal, indique : « La demande pour le chauffage au granulé, depuis 2 ans, est en nette augmentation. C’est surtout une question de prix de revient du chauffage. Ça dépend du prix du chauffage, mais si on compare à du fioul, ça peut-être jusqu’à 3 fois moins cher. La raison principale en général ce n’est pas l’écologie ». En effet, le budget chauffage est une préoccupation importante des ménages. Selon le Baromètre Énergie-Info 2021, 25% des Français ont du mal à payer leur facture d’énergie et 60% ont réduit le chauffage chez eux. Alors, pour beaucoup, le chauffage au bois s'impose comme la solution en Auvergne-Rhône-Alpes, comme l'explique Joffrey Favre, membre de l'ALTE (Agence Locale de la Transition Energétique) dans le Rhône : "On est une région assez rurale. Comme on le sait, dans les secteurs ruraux, on a tendance à se chauffer davantage au bois. Dans les villes, on a plutôt une abondance de gaz."
Des économies sur la facture d'énergie
L’augmentation de la demande de chauffage au bois est également constatée par Adrien Rollery, le responsable de l’enseigne Chauffage bois Auvergne, à Clermont-Ferrand : « On a un peu plus de demandes. Après le confinement, les gens ont voulu améliorer leur habitat et diminuer un peu la consommation d’énergie qu’ils avaient initialement. C’est très économique, par rapport au gaz, au fioul ou des choses comme ça ». La majorité des clients utilisent 5 stères de bois pour chauffer une maison « correctement isolée » de 120 m². Le stère de bois coûte, selon lui, 60 à 65 euros à la livraison. En effet, selon le Baromètre Bois de Chauffage, le prix moyen du stère était de 71 euros en 2019. Adrien Rollery précise : « On chauffe une maison à l’année pour 300 ou 350 euros. Par rapport au gaz qui vaut plutôt 800 euros, ça fait une belle différence. » Un prix qui fait la différence, dans une région où les besoins en chauffage sont importants, selon Adrien Rollery : « On a plus de besoin de chauffage en montagne qu’en plaine donc forcément, les gens chauffent plus et essayent de minimiser le coût de leur chauffage. On a des clients sur le Puy-de-Dôme en priorité mais aussi qui viennent de l’Allier, du Cantal, de Haute-Loire, de Creuse, de Corrèze… Un peu partout, quoi ! »
Des économies sur le bilan carbone
Le chauffage au bois est recommandé par l'ALTE du Rhône car son impact environnemental est faible, selon Joffrey Favre : "Lorsqu'on conseille les particuliers, on va avoir plus tendance à partir sur le chauffage au bois. C'est une politique locale. Notre vision, c'est que le bois est une énergie renouvelable. Lors de sa croissance, l'arbre capture du carbone et, en même temps, produit de l'oxygène. Lors de sa combustion, il émet du carbone, qui sera ingéré par un autre arbre. On peut donc évaluer que le ratio est quasi nul. L'impact du transport, rapporté au kilowatt/heure, est minime." Pour les systèmes de chauffage central, le bois est, selon lui, avantageux. Dans leur mise en oeuvre, les chaudières à granulé sont de très bonnes alternatives dans les milieux ruraux où, souvent, les ménages sont équipés de chaudière au fioul et passent donc d'une livraison de fioul par an à une livraison de granulés. "La bascule est assez simple à faire. C'est pour ça que, dans les milieux ruraux, les chaudières granulés fonctionnent plutôt bien" , se félicite Joffrey Favre. Dans les régions enclavées, le bois peut aussi être une évidence pratique : "Dans la communauté de l'ouest rhodanien, un secteur un peu isolé, il y a parfois des coupures d'électricité. Le seul système de chauffage qui ne demande pas d'électricité, ça va être l'insert fermé et le poêle à bûche."
Coût de l'équipement
Dans sa boutique de Clermont-Ferrand, Adrien Rollery vend des poêles à bois, à granulés et des poêles mixtes et s’occupe également des créations de conduit en cas de besoin. « Pour les poêles à bois, on fait principalement des poêles scandinaves à haute température, des produits nordiques. Pour les poêles à granulés, l’avantage, c’est qu’il y a un réservoir à haute autonomie donc on va pouvoir tenir plusieurs jours et on peut programmer. Par contre, il fonctionne via l’électricité mais on peut le programmer sur des plages horaires. Pour les poêles mixtes, on a l’avantage du bois, un produit naturel où il n’y a pas besoin d’électricité et l’avantage du granulé qu’on peut programmer pour qu’il s’allume tout seul. »
Le prix pour s’équiper varie en fonction du type d’habitation, mais voici les estimations données par le gérant pour l’appareil seul :
Poêle à bois : 1 500 à 5 000 euros
Poêle à granulés : 3 500 à 5 000 euros
Poêle mixte : jusqu’à 8 000 euros
Pour le prix du chauffage, voici le comparatif de la base de données Pégase du gouvernement, pour le mois de décembre 2020 :
Prix du gaz : 7,9164 euros en moyenne/MWh
Prix du fioul : 7,5464 euros en moyenne/MWh
Prix du granulé de bois : 6,2326 euros en moyenne/MWh
En 10 ans, les prix de l'énergie se sont envolés, comme le montrent ces graphiques :
Selon Joffrey Favre, de l'ALTE, le bois reste l'énergie la moins chère du marché. Voici les prix au kilowatt/heure (en centimes) :
Bois déchiqueté : 3,2 cts
Granulé : 6,03 cts
Bois bûche : 4,27 cts
Electricité (hors abonnement) : 16,35 cts
Gaz : 7,32 cts
L'Auvergne-Rhône-Alpes, un territoire forestier
Ces prix avantageux engendrent un intérêt croissant pour la chaleur bois qui réjouit Fibois, l’interprofession de la filière forêt-bois qui fédère et représente les acteurs de la filière forêt-bois, du bûcheron au gestionnaire forestier en passant par les charpentiers et les producteurs de combustible bois. Le porte-parole Nicolas Da Silva indique : « Les producteurs de bois que j’accompagne m’ont dit que cette année, c’est impressionnant la demande qu’ils ont en bois de chauffage par rapport à des années plus classiques. En Auvergne-Rhône-Alpes, on a un territoire forestier qui est très important : 37% du territoire régional est recouvert de forêt, majoritairement du feuillu. Pour faire du bois de chauffage, c’est justement du feuillu qu’on utilise, du feuillu dur, c’est à partir de ces arbres-là qu’on arrive à faire le meilleur combustible bûche. C’est une ressource qui est largement disponible. » Selon Joffrey Favre, le parc forestier est composé à 80% de forêts privées et 20% de forêts publiques. Au total, 358 scieries sont recensées sur le territoire. La région produit 340 000 tonnes de granulés, avec 15 producteurs, mais aussi 800 000 tonnes de bûches produites par 700 entreprises, et 1,1 million de tonnes de bois déchiqueté, plus adapté, lui, aux entreprises.
" Depuis un certain temps, avec l’interdiction d’installer des chaudières au fioul et l’augmentation du prix de l’électricité et du gaz, on se tourne encore davantage vers le bois énergie "
Nicolas Da Silva
Nicolas Da Silva explique cette augmentation par des coûts incitatifs et le désir de réduire son impact écologique : « Le bois énergie est une ressource naturelle, renouvelable, abondante, potentiellement inépuisable si elle est bien gérée. A côté de ça, on a des énergies fossiles dont le coût n’était auparavant pas assez incitatif pour que les gens ses lancent dans le bois énergie. Depuis un certain temps, avec l’interdiction d’installer des chaudières au fioul et l’augmentation du prix de l’électricité et du gaz, on se tourne encore davantage vers le bois énergie ». Les bûches utilisées dans les foyers viennent, souvent, de la production du bois de construction : « Le bois énergie, le bois de bûche, c’est un coproduit de la sylviculture, c’est-à-dire de la culture des parcelles forestières. On doit entretenir, on doit faire des interventions pour favoriser la croissance des arbres qui vont permettre de faire du bois de construction. En fait, on va générer des co-produits. On a des arbres, qui sont moins beaux ou qui ne peuvent pas être utilisés pour faire du sciage, on va les utiliser pour faire de l’énergie. »
Chauffage au bois et particules fines
Economies d’énergies, bilan carbone neutre, le chauffage au bois semble avoir tout pour plaire. Pourtant, il peut aussi être source de danger au niveau de la santé. C’est le cas en Haute-Savoie, dans la vallée de l’Arve qui a la réputation d’être la « vallée la plus polluée de France ». Le chauffage individuel au bois des résidents de la vallée est pointé du doigt. Selon l’UFC Que Choisir, en hiver, 70 % des émissions de particules fines en proviennent. Selon une étude de Santé publique France publiée en septembre 2017, 8 % de la mortalité annuelle dans la vallée leur est attribuable : « L’exposition quotidienne sur plusieurs années favorise le développement de maladies chroniques : maladies cardio-vasculaires, respiratoires, neurologiques, cancers ».
Dans la vallée de l'Arve, les foyers ouverts bientôt interdits
Pour prévenir les risques, le préfet de Haute-Savoie, a signé un arrêté interdisant toute utilisation de chauffage à bois à foyer ouvert, y compris en appoint ou en agrément. L’entrée en vigueur de cette interdiction, sur les 41 communes du bassin d’air de la vallée de l’Arve, est fixée au 1er janvier 2022. « Pour atteindre les objectifs fixés par le plan de protection de l’atmosphère (PPA) de la vallée de l’Arve, l’ensemble des mesures visant le secteur résidentiel, premier émetteur de particules fines pour plus des deux tiers, est particulièrement efficace. En particulier, l’interdiction d’utilisation des foyers ouverts, rendu possible par l’article L.222-6 du code de l’environnement, permettra de réduire de manière significative les émissions de particules fines. En effet l’ADEME, dans son avis de mai 2019 sur le chauffage au bois domestique, met en évidence le rôle particulièrement important des foyers ouverts dans les émissions de polluants. »
4 300 décès liés aux particules fines chaque année
Au total, ce sont près de 2 900 appareils, en plus de 3600 remplacements déjà financés qui seront remplacés par des appareils de chauffage modernes et performants « label Flamme Verte 7 étoiles, avec une aide de 2 000 euros », indique la préfecture. Chaque année, en France, près de 40 000 décès seraient attribuables à une exposition des personnes âgées de 30 ans et plus aux particules fines selon Santé Publique France. Ainsi l’exposition à la pollution de l’air ambiant représente en moyenne pour les personnes âgées de 30 ans et plus une perte d’espérance de vie de près de 8 mois. En Auvergne-Rhône-Alpes, ce sont 4 300 décès en moyenne chaque année.
Les dangers de la pollution atmosphérique
Selon un rapport de l’ALEC Ardèche (Agence Locale de l'Enérgie et du Climat), voici d’où proviennent ces particules
de la combustion à des fins énergétiques de différents matériaux (bois, charbon, pétrole),
du transport routier (imbrûlés à l’échappement, usure des pièces mécaniques par frottement, des pneumatiques…) et
d’activités industrielles très diverses (sidérurgie, incinération, photo chauffage, chaufferie).
« La pollution atmosphérique peut être à l’origine de symptômes respiratoires (toux, hypersécrétion nasale, expectoration chronique, essoufflement). Les effets de la pollution atmosphérique ne se limitent pas aux pathologies respiratoires. Elle peut également participer à la genèse de pathologies cardio-vasculaires (infarctus du myocarde, angine de poitrine ou troubles du rythme cardiaque) et d’irritations nasales, des yeux et de la gorge. La pollution est, entre autres, à l’origine de nombreux décès prématurés, de séjours à l’hôpital, de l’apparition de plusieurs maladies respiratoires et cardiovasculaires, et de cancers », précise le rapport. Voici, en vidéo, les conseils de l'Observatoire de la qualité de l'air en Auvergne-Rhône-Alpes.
85 décès par an et 9 mois d'espérance de vie perdue
Santé Publique France alerte : dans la vallée, de l'Arve, la situation est préoccupante : « les dépassements des valeurs réglementaires (valeurs limites et valeurs cibles) sont observées pour certains polluants réglementés ; particules fines, benzo-(a)-pyrène, dioxyde d’azote. […] Ces pics sont observés exclusivement entre novembre et avril. » L’étude va plus loin et dénonce une surmortalité, liée notamment au chauffage au bois à foyer ouvert : « On estime que la pollution aux particules fines serait responsable de 8 % de la mortalité des adultes de 30 ans et plus dans la vallée de l’Arve, ce qui représente 85 décès par an, et 1 931 années d’espérance de vie perdue. En moyenne, neuf mois d’espérance de vie à 30 ans seraient perdus par les résidents de la zone d’étude à cause de l’exposition chronique aux particules fines. ». Pointée du doigt, « la contribution importante du secteur résidentiel et notamment le chauffage au bois dans les émissions de particules fines ». Pour éviter ces conséquences sur la santé, une seule solution, changer ses habitudes de chauffage : « Des études menées dans d’autres pays dans des contextes montagneux ont montré que des actions portant sur le chauffage résidentiel permettent une diminution du niveau de pollution et des bénéfices sanitaires significatifs et mesurables à court terme. »
Un label pour s'y retrouver
Le Syndicat des chaudiéristes biomasse concède : « Les cheminées à foyer ouvert et les appareils anciens datant d’avant 2000, sont responsables de la majorité des émissions de particules fines polluant nos agglomérations en hiver.» Pour s’assurer que son chauffage est aux normes, surveillez le label Flamme Verte.
Selon le syndicat, « cette simple Flamme garantit la qualité des chaudières en matière de rendement comme d’émissions particulaires et permet l’obtention des différentes aides financières. » Le label Flamme Verte a été lancé en 2000 par les fabricants d’appareils domestiques avec le concours de l’Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie (ADEME) et fixe des normes en termes de rendement énergétique et émissions de monoxyde de carbone et de particules fines. Plus les performances de l’équipement sont élevées, moins l’on consommera de bois pour une même qualité de chauffage et moindre sera l’impact environnemental.
La chaleur au bois : le choix de certaines communes
Les avantages du chauffage au bois séduisent non seulement les particuliers, mais aussi les collectivités. En Auvergne-Rhône-Alpes, la ville de Clermont-Ferrand a fait ce choix, comme l’explique Nicolas Bonnet, adjoint à l’écologie urbaine et au développement durable : « Il y a un réseau de chaleur au bois géré par la ville de Clermont puis par la métropole, au nord-est, à la Gauthière. Tous les bâtiments qui sont raccordés sur ces réseaux, des bâtiments municipaux ou non municipaux, se chauffent au bois. Il y a par exemple la gendarmerie de Croix-de-Neyrat, des écoles, des bibliothèques quand elles sont sur le trajet du réseau. Progressivement, on développe de plus en plus ces réseaux-là pour avoir le maximum de couverture en bois ».
Il se félicite de ce choix, avantageux selon lui d’un point de vue écologique : « L’énergie bois est une énergie renouvelable. Même si elle émet du CO², c’est du CO² qui a été capté avant par la photosynthèse quand l’arbre a poussé. Sur les réseaux de chaleur, on est sur un approvisionnement en bois de maximum 100 kilomètres, et même majoritairement de moins de 50 km. Le bois ne vient pas de trop loin, il n’y a pas eu beaucoup d’émissions de CO² pour avoir le bois. » En effet, la ressource en bois est facile d’accès en Auvergne, territoire de forêts.
Un avantage écologique mais aussi économique pour la collectivité, selon Nicolas Bonnet : « Le prix du bois fluctue beaucoup moins que celui du gaz qui a connu pas mal d’augmentations ces derniers temps. Ça fluctue moins aussi que l’électricité. Les prix sont plus stables. On a une grosse chaudière à bois qui envoie l’eau dans les bâtiments via des réseaux d’eau chaude. Comme c’est une chaufferie industrielle, elle atteint des niveaux de performance qui vont quasiment jusqu’à la combustion complète du bois. On est à 99-100%. La production d’énergie est maximisée, il n’y a quasiment pas d’émissions de particules, et en plus il y a des filtres qui permettent d’éviter les émissions de particules dans l’air ». Les deux réseaux de chaleur du nord de Clermont-Ferrand seront bientôt raccordés entre eux. Le réseau s’étendra alors jusqu’à la gare SNCF et chauffera, par exemple, des bâtiments Michelin mais aussi les locaux de la métropole. A terme, le CHU Estaing devrait lui aussi être chauffé au bois
A Aurillac, la collectivité a investi dans la construction d’une chaufferie biomasse et d’un réseau de chaleur pour un coût de 17 millions d’euros et 18 mois de travaux. Quelque 15 000 tonnes de bois sont nécessaires pour cette transition vers le renouvelable. Ce réseau couvre 130 habitations, entreprises et administrations aurillacoises par un réseau de plus de 15 kilomètres. Parmi les bénéficiaires, on trouve la CPAM et la CAF du Cantal, mais aussi des particuliers, sans doute séduits par la sortie de l'entretien de la chaudière classique et des économies promises entre 10 et 15% sur la facture d'énergie. Le Cantal est une terre innovante en la matière, le premier réseau de chaleur français date de 1332 et se situait à Chaudes-Aigues.
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Solenne Barlot